Art de rue - spectacle en déambulation - Création 2016
durée : 1h15
À partir de 8 ans
Note d'intention
Depuis 2011, Les Transformateurs mènent un cycle de recherches artistiques autour de la norme et de l’anormalité.
La rencontre avec le travail quasi ethnographique du photographe Charles Fréger (exposé au Musée des Confluences depuis juin 2018 dans le cadre de l'exposition temporaire "Yokainoshima, esprits du Japon") et de sa série de portraits Wilder Mann les a amené à s'intéresser tout particulièrement aux rites et figures des traditions européennes de mascarades et de carnaval et à la question du monstrueux. Inspiré également par l’album jeunesse Max et les maxi monstres de Maurice Sendak et par l'univers du cinéaste d’animation Hayao Miyazaki (notamment par Le voyage de Chihiro), ils créent le spectacle Festum, les repus et les affamés joué au festival Chalon dans la rue en 2016.
​
Résumé
lls sont quatre. Deux femmes et deux hommes que le destin à réunit. La vie ne les a pas ménagés. Leur parcours, solitaire et chaotique, les a menés dans les profondeurs de la grande forêt. On raconte qu’elle est hantée.
Ils y vivent à la marge, accompagnés d’un troupeau de bêtes étranges que l’un d’entre eux est parvenu à apprivoiser. Avec le temps, ils ont appris à faire corps avec les bois. Ils ont développé des qualités indispensables pour revenir à l’état sauvage.
Leur noblesse est dans le paraître. Monstrueux ? Terrifiants ? Fragiles et désoeuvrés, plutôt... Ils en imposent pour ne pas se faire dévorer par un environnement hostile et par les drames passés qui les unissent et les séparent à la fois.
Ils se sont inventés un visage, un corps, une présence au monde qui vient raconter quelque chose de nos propres peurs. Ils se sont créés des rituels dont celui de la grande transhumance. Tels une meute ils entament un périple qui traverse quartiers, villes et villages. Ils nous invitent à les suivre puis ils déposent les masques et se racontent, pour nous rappeler que la frontière qui nous sépare d’eux est fragile.
Alors surgissent des émotions simples.
Des émotions bien humaines.
Des histoires qui font vibrer les grands et les moins grands.
On peut en rire.
On peut pleurer.
On peut rêver.
Distribution
Texte > Fabienne Swiatly et Nicolas Ramond
Direction artistique et mise en scène > Nicolas Ramond
Création musicale > Sylvain Ferlay et Nicolas Quintin
Régie générale > Yoann Tivoli​
Collaboration chorégraphique > Annette Labry​
Jeu > Caroline Gonin ou Hélène Pierre, Guillaume Motte, Marion Lechevallier, Florian Santos
Musiciens > Sylvain Ferlay et Nicolas Quintin
Complicités > Jean-Paul Filiod - sociologue, Vincent Delpeux - graphiste, Anne de Boissy - comédienne, Olivia Ferrand - plasticienne
Coproductions
Théâtre du Parc, Andrézieux-Bouthéon / Théâtre de Givors, Festival Les Hommes Forts / Les Ateliers Frappaz, CNAREP de Villeurbanne / Quelques p'Arts, CNAREP de Boulieu-lès-Annonay / KompleXKapharnaüm
​
​
​
​
Les Transformateurs sont en projet de territoire avec la médiathèque, la Ville de Bron et Pôle en scènes. Des monstruosités sont à prévoir jusqu'au printemps! |
---|
Mais que se passe-t-il à Bron ? Il parait que des monstres sont apparus dans le quartier... Au hasard des rues, à la médiathèque, au centre social, dans les écoles, dans le tram, à la librairie... ouvrez l'œil ! |
Dans le cadre de la Nuit de la lecture le 20 janvier 2018, Les Transformateurs ont photographié les habitants de Bron avec les têtes de monstres de Festum |